Ces aquarelles numériques, réalisées à la palette graphique, ne sont pas des paysages. Ce sont des fragments d’un dialogue sans fin avec la mer, un échange où l’on n’a pas le dernier mot. Pas de romantisme, pas de lyrisme facile. Juste une confrontation avec ce qui ne se laisse ni dompter ni comprendre.

Les couleurs sont celles du réel, mais interprétées : le vert de l’herbe, des algues ou de l’eau, le blanc écumeux des vagues, le noir des rochers mouillés, le gris des brumes qui brouillent les contours. La lumière changeante et les tempêtes rappellent que la mer n’est pas un décor, mais une force vivante, sauvage et imprévisible.

Une démarche artistique entre numérique et émotion Mon travail explore les possibilités de l’aquarelle numérique pour traduire l’atmosphère de l’océan. La palette graphique me permet de jouer sur les transparences, les textures et les contrastes, en capturant l’énergie des vagues et des embruns sans chercher à tout représenter fidèlement. Chaque œuvre est une interprétation libre, où l’émotion prime sur le détail.

Parfois, une silhouette humaine, un phare ou une maison apparaît dans le cadre. Pas pour symboliser la résistance, mais pour rappeler notre insignifiance face à l’immensité. Ces éléments, soulignent notre place éphémère dans ce paysage.

Pourquoi l’océan ? L’océan est un miroir. Il reflète nos peurs, nos doutes, mais aussi notre capacité à nous émerveiller.Là où les vagues sculptent la côte, cette confrontation est palpable. Mes aquarelles numériques ne cherchent pas à expliquer, mais à transmettre une sensation : l’écume qui s’accroche aux rochers, le vent qui efface les traces, l’horizon qui se confond avec le ciel.

Techniques et outils numériques Je travaille avec une palette graphique et des logiciels qui me permettent de recréer la fluidité de l’aquarelle traditionnelle, tout en exploitant les avantages du numérique : superposition des couches, jeux de lumière et effets de matière.garder, comme on regarde ce qui nous dépasse : sans attente, sans illusion.