La punta della dogane
Venise
Ghetto de Venise
Ghetto de Venise
Arlequin
Venise imaginaire
Venise la rouge
Venise Piazzetta de Saint-Marc.
Fabbrica Italiana Automobili Torino
L’iconique citadine à Rome
un air de vacances
Audrey et Gregory à Rome
volée de nonnes
Place Saint Pierre à Rome
Ligurie Cinque Terre
Riomagiorre
Pourpre cardinalice
Sous le regard de Saint Paul
Mariage à l’italienne
Burano
Gothique fantasmagorique
cathédrale de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge à Milan
Riomaggiore II
Ligurie cinque terre
Hérésie napolitaine
art de rue napolitain
Petites annonces
Naples Mystique
Barocco napoletano
art de rue napolitain
rosso e nero
carnaval de Venise
Galleria Umberto
La Galleria Umberto I est une galerie marchande construite à Naples entre 1887 et 1891.
Aurore
La ville aux cent profondes solitudes
Nietzsche « Aurore »
La prisonnière
« Aussi bien, pas plus que les saisons à ses bras de mer infleurissables, les modernes années n’apportent point de changement à la cité gothique, je le savais, je ne pouvais l’imaginer, ou, l’imaginant, voilà ce que je voulais, de ce même désir qui jadis, quand j’étais enfant, dans l’ardeur même du départ, avait brisé en moi la force de partir : me trouver face à face avec mes imaginations vénitiennes, contempler comment cette mer divisée enserrait de ses méandres, comment les replis du fleuve Océan, une civilisation urbaine et raffinée, mais qui, isolée par leur ceinture azurée, s’était développée à part, avait eu à part ses écoles de peinture et d’architecture – jardin fabuleux de fruits et d’oiseaux de pierre de couleur, fleuri au milieu de la mer qui venait le rafraîchir, frappait de son flux le fût des colonnes et, sur le puissant relief des chapiteaux, comme un regard de sombre azur qui veille dans l’ombre, pose par taches et fait remuer perpétuellement la lumière.»
singulière beauté
N’est-ce pas, en effet, ici un lieu étrange par sa singulière beauté? Son nom seul provoque l’esprit à des idées de volupté et de mélancolie. Dites : « Venise », et vous croirez entendre comme du verre qui se brise sous le silence de la lune….
L’Altana
» Ainsi rassurez-vous. Je ne vous vanterai pas le charme mystérieux de la Cité incomparable ; je ne m’exalterai pas sur la beauté lumineuse de la lagune, sur la complexité dédalienne des canaux, sur le pittoresque inextricable des « calli » ; je vous ferai grâce des gondoles et je ne les comparerai ni à des cygnes noirs, à la façon des romantiques, ni à des quartiers de lunes funèbres, à la manière des décadents ; je ne vous ferai pas remarquer l’élégance tout égyptienne de leur fer de proue dentelé qui fait songer à l’épervier sacré qui s’éployait au front de la reine Cléopâtre, ni les rapports que l’on peut découvrir entre la batte d’Arlequin et la rame du barcarol. »
la nuit brune
» Accoudé au pont,
j’étais debout dans la nuit brune
De loin, un chant venait jusqu’à moi.
Des gouttes d’or ruisselaient
sur la face tremblante de l’eau.
Des gondoles, des lumières, de la musique.
Tout cela voguait vers le crépuscule.
Mon âme, l’accord d’une harpe,
se chantait à elle-même,
invisiblement touchée,
un chant de gondolier,
tremblante d’une béatitude diaprée.
Quelqu’un l’écoute-t-il ? » Friedrich NIETZSCHE
Sur le grand canal
Avec ses palais, ses gondoles, Ses mascarades sur la mer, Ses doux chagrins, ses gaîtés folles, Tout Venise vit dans cet air. Théophile Gautier